Chauds les glaçons !

Chauds les glaçons !

Les galères

Tout au long du voyage vous avez peut être eut l'impression que tout a toujours marché comme sur des roulettes mais la verité est tout autre...


 

A l'aeroport de Londres, l'angoisse est à son comble...

 

  • Tout a commencé la veille de partir. Nous apprenons qu'une grève génèrale paralyse complètement le Nepal et que la tension est élevée à Kathmandou. Pour ajouter à notre angoisse nous tombons sur les petites lignes de notre billet d'avion qui nous previennent qu'il faut un visa de transit lorsque l'on passe par l'Inde pour aller au Nepal, et on a rien prévu ! Devons nous dès à présent trouver un coin de remplacement pénard aux Bois de Saint Pierre ? Nous decidons de partir quand même et de prier Saint Jean-Paul II pour que tout se passe bien.

    A Delhi, malgre l'humeur massacrante des agents de l'immigration et les 5h d'attente dans un sas de transit, nous parvenons a monter dans l'avion pour Kathmandou.


    Au Nepal, une greve générale ça ne rigole pas : aucune voiture dans les rues, aucun magasin d'ouvert. Cette ville d'un million d'habitants que nous connaîtrons par la suite grouillante et bruyante est complétement engourdie. Ca durera 3 jours puis tout rentrera dans l'ordre (klaxon, poussiere, pollution...).

Le mafioso sur la photo c'est Rajesh, notre maître vénéré. Vous en saurez plus sur lui dans la partie "bétisier : apprenons à faire caca en pays étranger".

 

  • Nous ne nous sommes jamais senti en danger là bas sauf peut etre une fois durant le treck. Au cours du troisième jour de marche, nous faisons halte le midi dans un tout petit village de montagne qui ne voit des touristes que tous les 10 ans. Les habitants très chaleureux au debut, deviennent de moins en moins jovials (ou joviaux?) pour devenir franchement agressifs : ils se plaignent de ne jamais recevoir d'argent des autorités. Ils n'ont pas l'eau courante, pas de toilettes, pas l'éléctricité au contraire de certains villages voisins. Ils aimeraient donc bien qu'on les subventionne. Enfin, qu'on leur laisse un peu d'argent. Ils sont une dizaine autours de nous, on n'a rien sur nous et on n'aime pas la tournure de la discussion. Une bonne demi heure de parlementation fut nécessaire pour que nous puissions repartir sans trop de problèmes.

Freddy, roi des parlementaires et Honey le clown de service qui a bien détendu l'atmosphère !

 

  • La suite de nos mésaventures eu lieu en Australie. Notre semaine de surf ne fut pas de tout repos. Mathilde s'est enroulée la corde qui la reliait au surf ("leg rope" pour les cools comme nous) autours du gros orteil au moment ou une énorme vague déferlait sur elle. Résultat des comptes : un litre d'eau salée dans l'estomac, du sable dans les sinus et surtout un orteil en compote qui la fera souffrir pendant 2 semaines. Dans le meme temps, Freddy s'est pris le surf dans les côtes, ce qui l'empêchera de rire aux blagues de Mathilde pendant aussi 2 semaines.
    Cerise sur le gâteau, nous nous sommes fais réveiller 2 fois à 5h du mat par la police parce que nous avions garé le van n'importe où dans Byron bay pour dormir et c'est interdit. C'est notre coté gitans rebels de la société.

Mathilde, avant le drame.

 

  • En Polynesie, Freddy a perdu ses lunettes de vue, sur une plage paradisiaque alors c'est pas grave (et malin comme il est, il avait prévu une deuxième paire). Au Costa Rica, il a pété ses 2 paires de lunettes de soleil/vue, là il n'en avait plus d'autre. Sur 4 paires emmenées, une seule reverra Smarves.

 

Freddy, beau comme un camion.

 

  • Les USA furent aussi fortes en émotions. Le jour où nous avons decidé de visiter le parc national de Zion, il a neigé toute la nuit. Il neige encore lorsque nous prenons la route, une heure et demi de trajet nous sépare du parc. Les routes sont enneigées et verglacées, on sers les fesses. Cela fait 15 minutes que nous suivons une voiture lorsque nous la voyons zigzaguer et finir sa course dans le fossé, nous ne voyons même plus la voiture depuis la route. N'écoutant que notre courage nous essayons de nous arréter sans finir de la même maniere (et nous y arrivons). La jeune conductrice n'est heureusement pas blessée mais fortement choquée. Il fait -15°C, il neige, on est invisible de la route et on n'a pas de téléphone. Un chasse-neige arrivant d'une petite route secondaire nous apercoit quand même. Il contact alors la patrouille autoroutière qui arrivera 5 minutes plus tard et prendra en charge la demoiselle. Nous avons alors repris la route pas trop trop sereins...

Heureusement c'était très beau ce parc !

  • Au USA, on a aussi eu droit à une épidémie de fièvre aphteuse. Mathilde s'est trimballée pendant une semaine avec sa petite centaine d'aphtes dans la bouche suivi d'une semaine de mal de gencives. Son parfait accent américain en a alors pris un coup. La communication avec nos hôtes est devenu quelque peu cahotique.



  • Petite note de legereté.
    Nous étions au beau milieu de la fin de notre séjour aux USA quand tout à coup nous nous sommes demandés ce que nous avions fais de nos 400 $ de travellers chèques. Nous avons renversé nos sacs mais il a fallu se rendre a l'évidence : nous ne les avions plus. Une réflexion appronfondie nous permettra de réaliser que nous les avions oublié à la pension à Tahiti deux mois auparavant (avec nos permis internationaux et nos carnets de vaccinations). L'enquète n'a pas permi de dénicher le coupable (enfin moi j'ai bien une petite idée).

    Dans le même état d'esprit, nous nous sommes privés d'un petit déj' et surtout d'un café à l'aéroport de Sydney car nous pensions ne plus avoir un rond dans nos poches. Trois mois plus tard, on retrouvait 100 $ australiens dans le fond du portefeuille de Mathilde (oups, on connait la coupable cette fois çi).

T'aurais pas vu mes travellers chèques ?

 

  • Au Costa Rica, Freddy est allé chez le barbier et il est ressorti avec une coupe à la Poncho Villa. A la mode d'Amérique Centrale, moitié narcotrafiquant, moitié joueur de banjo !
    La moustache coupée à mi-lèvre et la barbe à angle droit !




  • Nous avons aussi traversé quelques coins bien glauques au cours de ce voyage même si nous ne nous sommes pas trop eternisé sur le blog. Par exemple le quartier de notre auberge de jeunesse à Las Vegas. Un soir en revenant du casino (bah oui, on est à Las Vegas !) nous nous sommes fait racompagner par un mec bien bourré, bien collant, pas vraiment rassurant. San Jose à aussi quelques rues peu reluisantes de jour que l'on est très content de ne pas avoir eu a les arpenter de nuit.

Ils en sont rendus là ces américains!

 

  • Et puis les bêtes sauvages... Faut dire que les bestioles les plus pénible reste les moustiques (avec leurs cousines, les sandflies) et les plus douloureuses, les fourmis. Saletés.



    Nous avons croisé aussi 4, 5 serpents dont le dernier au Costa Rica fait parti des bien mortels. Le serpent corail, on l'appelle. Il nous a coupé devant au cours d'une rando et bien on l'a laissé passer.




    La plupart du temps, lorsque nous avons croisé un crocodile nous étions bien à l'abris dans un bateau. Sauf une fois... Nous faisions une petite balade tranquille autours d'un billabong (un trou d'eau) dans le nord australien. Nous nous dirigions tranquillement vers une passerelle qui s'avance dans les flots lorsque nous avons vu dégarpir, à une dizaine de métres de nous, un énorme croco. Il avait compris à qui il avait à faire, il a pas demandé son reste.


  • Au Népal, on a eut le top du top du pire hôtel de ce tour du monde. Passe encore la douche avec les cafards, passe encore qu'il n'y ai pas d'élécricité. Le soir venu, une énorme sauterelle prend résidence au dessus de notre lit. Personne n'étant assez courageux pour la toucher, on va voir le réceptioniste. Il vient l'enlever et nous dit : "Une sauterelle ? C'est rien ça, d'habitude les clients se plaignent des vers dans le matelas !". Aaaaaaahhh !! Bon, ben, malgrè la chaleur on va dormir dans les duvets !



  • Pour finir, nous ne nous sommes rien fait voler au cours de notre periple, sauf 2 petites choses...

    Ca c'est passé au Costa Rica, à deux semaines d'intervalle. Le premier vol a eu lieu lors de notre séjour tortue sur la cote caraïbe. C'est à Mathilde que c'est arrivé. Nous avons encore du mal a en parler. Le drame a eu lieu en pleine nuit, nous nous sommes reveillés et nous n'avons pu que constater les dégats : les tennis sâles, mouillées, trouées et puantes de Mathilde avaient disparus.
    Un malheur n'arrivant jamais seul, deux semaine après, coup du destin, il arrivait la meme chose à Freddy. Leur odeur était pire mais ça n'a pas suffit à les dissuader, elles n'avaient pas de trous.

    On est pas bien là? Toi, moi, et nos nouvelles chaussures?

    Nous en concluons donc que le Costa Rica est un pays peuplé de gens kiffant les gaudasses qui sentent le camembert.


Enfin voilà tout je crois, pour les "galères"! On n'est pas trop à plaindre, on est plutôt content, on a assuré les doigts dans le nez !



02/05/2011
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