Chauds les glaçons !

Le titre est un hommage à Elie Medeiros, la grande poétesse des années 80.

Alors comme ça il neige en France? On le sait car ici aussi on capte Jean Pierre Pernault à midi. Avec le décalage horaire on a les infos du lendemain, et on connait quand même l'état des routes à Bourg en Bresse. 

On pense sincèrement à vous de nos hamacs. Ce qui veulent migrer sont les bienvenus, Freddy et moi on est unanime, c'est le paradis ici !

On trinque à votre santé !

Ah Fakarava !!! Un merveilleux lagon perdu au milieu de l'ocean pacifique. Une langue de sable de 50 km de long et 100 m de large avec le grand bleu agité d'un coté et le calme lagon de l'autre. 800 habitants quand la marée est haute et 4 touristes, nous. Une palette de bleus incroyable, des poissons pas farouche... Le paradis on vous dit.

Depuis une semaine c'est snorkeling, vélo, baignade, balade et hinano.

Nous avons aussi fait un baptême de plongée à 7 m de profondeur. C'était magique, sauf Mathilde qui n'était pas totalement détendue.

Elle trouve toujours moyen de râler celle là. Pourtant, nous avons vu des requins, des hippocampes, des bénitiers, des poissons de toutes les tailles et de toute les couleurs.
On avait déjà écris la même chose à propos du snorkelling en Australie mais là l'eau est chaude et d'une clarté incroyable.

La fine équipe bombant le torse, avant la plongée (à gauche ce n'est pas notre ami belge, mais un parisien de notre camping).

Le sport toujours le sport. Car il n'y a pas que la plongée dans la vie mais aussi le sport national belge : le vélo.

Notre camping est situé au milieu de l'atoll : 10km d'un côté et 15 de l'autre. Et je peux vous dire qu'on a tout arpenté de long en large et en travers. Autant dire qu'on a les fesses moulées en forme de selle et les mollets d'Eddy Merckx.

En une semaine on a crevé deux fois, et Mathilde a fait une crise d'hypoglycémie. Beau score.

Entre deux périodes de stress on décompresse.

Sinon on s'adonne aussi à des activités culturelles, telles que la visite de fermes perlières. C'est ici l'activité principale avec la nacre, la collecte de noix de coco et la pêche.

ferme perlière Fakarava
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Ces gars là sont de vrais chirurgiens de mollusque. En résumé ils insèrent un bout de coquillage dans l'huitre autour duquel la nacre se dépose. Et bam! Un an 1/2 plus tard vous avez une perle qui se vendra jusqu'à 2000 €.

Comme vous l'aurez compris Fakarava est le lieu idéal pour profiter de l'art de vivre polynésien.

Pour répondre aux questions de certains internautes, ici on ne se sent pas coupés du monde malgrè l'isolement physique de ces petites îles. On n'a jamais été plus au courant de ce qui se passe en métropole! Merci J-P Pernault, mais aussi la langue française qui facilite tout pour nous. Les contacts avec les habitants sont assez faciles. Ils sont souriants, accueillants et sympathiques. Par exemple lors de notre première crevaison, un couple s'est arrêté spontanément et nous a dépanné en faisant plusieurs aller/retour avec le vélo dans le coffre. On aurait certainement plus galéré en centre ville de Poitiers. 

Il ne faut pas pour autant se laisser abuser par notre article, il n'y a pas plus hostile qu'un atoll : pas d'eau douce, une température élevée, des moustiques en pagaille, le soleil féroce et des sols peu fertiles aux cultures autres que la coco. Bref, survivre sur un atoll désert n'est pas une mince affaire.

Ne t'inquiète pas mamie J, en tant que touriste on est les plus heureux du monde.

Nous, pendant notre exercice de survie en milieu hostile.

Notre séjour à Fakarava se termine, nous reprenons le bateau demain matin. Nous allons retrouver nos marins du Cobia 3 puis Papeete et Tahiti. Dans les prochaines semaines nous allons essayer de nous rendre sur les iles sous le vent : Huahine, Raiatea, Tahaa puis si nous avons le temps et l'argent Bora-Bora et Maupiti. Que de joli décors en perspective.

Il faut au moins ça pour nous consoler de louper Smarves sous la neige...